Comme un ange éperdu
Comme un ange éperdu, errant en bord de ciel,
Comme un matin frileux aux yeux ensommeillés,
Apatride et fragile, mes rêves tout élimés :
Je voudrais toucher terre mais vis à temps partiel.
On m’a promis un temps des châteaux des saisons,
Mais je l’ai trop jouée cette bonne chanson.
Me voilà sur la route et clocharde céleste,
Iphigénie toujours en attente d’Oreste.
J’ai trop cru aux lilas, les roses me fatiguent :
Ma maison aux esprits ne hante plus ma vie.
J’ai jeté tous mes meubles: seul le mot me ravit.
Si reviens au port où nos ombres naviguent,
Je lèverai mon ancre jusqu’aux confins des temps,
Je serai ta corneille devenue goéland.
Sabine Aussenac
Sur les toits pentus
et ventus,
suspendu,
et pendu,
jamais repentit !
repens-toi, est-ce se pendre encore
ou se repeindre enfin ?
au ciel ! au ciel ! on dit cela comme on dit : au feu !
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Je viens de trébucher sur vos pages…Ils sont bien nombreux, les pinceaux, et puis les couleurs, les détours…Merci de ce contact!
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repenti ! bien sûr…
à peindre et à repeindre on finit par s’emmêler les pinceaux
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