En ouvrant le dormant réveillé #documentaire #Francis Fourcou #Stralsund #LesPortesdeStralsund #Allemagne

http://Par Dr. Hans Jürgen Groß — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=37898111
Place de l’hôtel de ville, Stralsund

Il n’est pas courant de voir un film sur l’Allemagne réalisé par un Français. C’est donc avec une grande curiosité que j’ai découvert, au hasard d’une rencontre, le remarquable travail que Francis Fourcou a consacré à l’autre « Venise du Nord », la ville hanséatique de Stralsund, et à ses portes. « Les portes de Stralsund », quel titre étrange pour nous, habitants de l’Hexagone, si peu au fait des particularités et des richesses de notre voisin germanique dont nous ne connaissons souvent, hélas, que quelques clichés touristiques.

C’est à un lent cheminement que nous convie le réalisateur, rythmé par la mélodie sans cesse renouvelée de quelques accords d’orgue et par le ressac de la Baltique que les Allemands nomment « mer de l’Est », « Ostsee »… Francis Fourcou est un habitué des chemins ; son Camino, il l’a par exemple arpenté de Garonne à Collioure, au gré du chemin de halage du Canal du Midi, arpentant les Corbières, escaladant les citadelles du Vertige cathare, en déambulation poétique entre Serge Pey, l’une des voix majeures de la poésie contemporaine (publié dans la Blanche de Gallimard, rien que ça !)  et Antonio Machado, dans Serge Pey et la boîte aux lettres du cimetière, en 2018.

Le cinéaste aime à fouler ainsi les traces de l’Histoire, détricotant les destinées, caméra sur l’épaule, avec l’œil aiguisé du documentariste et son âme de poète. C’est aussi le cadeau qu’il a fait au public avec Laurette 1942 lorsqu’en 2016 il nous a offert l’histoire de cette jeune volontaire de la Cimade, engagée auprès des internés de différents camps français du sud de la France, puis dans la Résistance. Car le réalisateur malaxe le temps long du passé tout en posant habilement des jalons pour rêver l’avenir, en questionnement permanent sur les noirceurs et les peurs qui agitent l’humanité, comme dans Le Juste et la Raison, un documentaire consacré à la démarche presque spirituelle d’un couple de psychiatres toulousains, avant d’imaginer à ce qui nous unit par-delà les haines fratricides, au gré des magnifiques dialogues interreligieux de son opus Convivencia

Et c’est bien là le sens profond des réflexions cinématographiques de ce Toulousain passé par Louis Lumière et ayant déjà fait plusieurs fois le tour de cette terre qu’il aime à nous montrer : que ce soit au son des bâtons avec lesquels le poète Pey frappe le sol ou en modulant les discours de Jaurès qu’il envoie outre-Atlantique, ou simplement dans les silences méditatifs ourlant les merveilleuses lumières d’un couchant sur la Baltique, Francis Fourcou prête sa voix à la bonté et à la bienveillance de ceux qui, toujours, tenteront de changer la vie et de transformer le monde.

Wolf Thormeier est de ceux-là, un artisan de Stralsund que le réalisateur accompagne lors de ses restaurations d’une des portes de la cité hanséatique. Très vite, l’on se retrouve emporté par la puissance narrative et cinématographique du sujet : le documentaire est agencé si magistralement qu’une synesthésie saisit le spectateur au gré des plans fixes ou des travellings, bercé par cette voix off qui raconte l’Allemagne et les soubresauts de son histoire tout en voyant se profiler tantôt la silhouette vénitienne de Stralsund, filmée de telle sorte que l’on se croirait dans la lagune d’une toute autre mer, tantôt l’albâtre des lumineuses falaises de Rügen, aussi immuables que sur les toiles de Caspar David Friedrich, quand il nous semble en même temps respirer l’odeur des copeaux de bois ou des laques tout en entendant la ligne de fuite de l’orgue… Il n’en fallait pas moins pour rendre hommage au travail minutieux de ce grand gaillard du Nord, toujours affublé de son bandana de pirate et de ses lunettes rondes, un John Lennon ébéniste qui « imagine », lui aussi, une « fraternité humaine » en restaurant bien plus que les portes de sa chère cité de la Baltique…

Öffnet Türen: Der Stralsunder Restaurator Wolf Thormeier gibt einen Einblick in die Stralsunder Haustürenlandschaft.
https://www.ostsee-zeitung.de/Vorpommern/Stralsund/Hingucker-Historische-Haustueren2

Francis Fourcou le répète : les ports aussi sont des portes, creusets des chemins maritimes et des échanges, et Stralsund ne déroge pas à la règle, ville ourlée par une mer que se partagent entre autres l’ambre letton, les forêts de Rügen -le parc national de Jasmund est classé au patrimoine de l’UNESCO…- ou les nocturnes de Chopin, une mer dont les secrets gisent dans les grands fonds où dorment encore des navires et des sous-marins échoués… Cette thématique de la porte, battant ouvert ou fermé séparant l’oïkos de l’agora, soutient toute la symbolique de cette réflexion cinématographique confinant à un conte philosophique dont l’héroïne serait ce grand vantail d’abord échoué comme un oiseau blessé qui, au fil des soins apportés par Wolf, va peu à peu recouvrer sa place dans la société allemande si blessée par sa propre histoire et permettre ainsi, en miroir, à cette société d’exister à nouveau en liberté.

Comme elle est radieuse, la cité hanséatique, lorsque le soleil perce la brique de cet incroyable hôtel de ville dont l’immense façade projette une ombre dentelée sur la place, ce jeu d’ombres et de lumières rappelant au spectateur combien ce pays a traversé de nuits avant d’oser, à nouveau, se dire démocratie… Comme il est touchant, Wolf, quand il entonne à la guitare l’une des plus anciennes chansons du répertoire folklorique allemand, dont la mélodie remonte au dix-huitième siècle et dont le texte parle d’amour et de secrets portés dans le vent !

http://www.meck-pomm-hits.de/kunst-kultur/niederdeutsch/liedtexte-plattdeutsch/dat-du-min-leevsten-bust-text/

Ces secrets-là se dessinent en filigrane autour des mots du restaurateur, quand le rabot évoque la Hanse, quand le pinceau murmure les destructions liées à la seconde guerre mondiale, quand l’enduit se fait passeur des entraves politiques du régime policier de la RDA : les différentes couches de peinture étouffant la porte restaurée symbolisent bel et bien cette histoire allemande dont les aléas ont à plusieurs reprises enfermé les peuples dans les nasses des dictatures.

Les portes, nous dit encore Wolf, sont le visage d’une maison ou d’un bâtiment. Et quand Francis Fourcou nous affirme de son bel accent toulousain que le restaurateur va « ouvrir le dormant réveillé », avec cette merveilleuse image du dormant de la porte qui évoque bien sûr ce peuple allemand et aussi une ville englués dans l’immobilisme, stratifiés dans une histoire souvent sombre, le spectateur perçoit l’immense émotion qui fait de Wolf un alchimiste ; la peste brune et les képis des Vopos vont s’effacer devant l’incomparable lumière de la Baltique, la brique de l’église Saint-Nicolas s’éclairant du même corail qu’à Toulouse, ce corail que le soleil arrose sur l’église Saint-Sernin, en belle passerelle européenne des peuples réconciliés. Car cette ex Allemagne de l’Est elle aussi s’est réveillée, a su sortir des années difficiles de la dictature qui faisait de chaque personne frappant à une porte un potentiel danger. Ne demeurent que la lumière qui irradie aussi depuis les célèbres falaises de craie toutes proches, et un sens de l’accueil envers tous ces gens qui naviguent depuis d’autres mers vers l’Allemagne et l’Europe, même si, outre-Rhin comme en France, les démons du populisme grattent toujours à la porte…

Francis Fourcou, lui aussi, est un passeur, un passeur de mots, d’images et d’histoires, et ce film saura sans aucun doute trouver son public, en Allemagne comme ailleurs. Il a d’ores et déjà reçu un accueil enthousiaste à Stralsund, comme en témoigne cet article, car les Allemands ont à présent envie de décrypter leur propre histoire et, comme le restaurateur, d’en gratter les différentes couches afin de ne garder que le Bon et le Beau.

Le public français, qui connaît si peu les paysages et les villes allemandes, aura sûrement aussi un coup de cœur pour ces Portes de Stralsund et, pourquoi pas, l’envie d’aller visiter cette Allemagne si proche et si lointaine à la fois. D’autres villes de l’est attendent encore une renaissance en lumière, et méritent que l’on lève les yeux vers les frontons encore frissonnants des grands vents de l’Histoire, comme Görlitz, la belle endormie de la frontière polonaise, tandis que d’autres cités déjà radieuses offrent déjà au visiteur leur superbe éclat, telles Dresde ou Leipzig.

Fichier:Peterskirche Goerlitz.jpg
Görlitz, Peterskirche, Wikipedia, creative commons.

Oui, il faut aller en Allemagne ! Ce n’est qu’ensemble que nous conserverons une identité européenne si précieuse car synonyme de paix. Ce film en témoigne.

http://www.allemagnevoyage.com/regions/Mecklembourg/stralsund.html

Pour n’oublier personne, n’oublions pas qu’un film est aussi un travail d’équipe ; il convient de saluer le remarquable engagement de toute cette petite constellation entourant le réalisateur, comme par exemple au son la fidèle Agnès Mathon, qui accompagne Francis Fourcou depuis longtemps, ou bien encore la talentueuse comédienne Ilka Vierkant qui prête sa voix allemande au film. Enfin, n’oublions pas que le talent est une affaire de famille, puisqu’un certain Paul Fourcou a assisté son père lors du tournage. En allemand, on dit que « la pomme ne tombe pas loin de l’arbre » !

À Toulouse, le film sera projeté lundi 18 octobre à 19 heures à la Maison de l’Occitanie, dans le cadre de la dynamique Quinzaine franco-allemande. (11, rue Malcousinat.)

Aucune description de photo disponible.
La « mer de l’Est » à Sellin; crédits Sabine Aussenac.

Caspar David Friedrich

*

Dunkle Wege der

Tannen. Wurzeln, Mutterboden, und im Weiten

das Licht.

Insularität der Wälder, Bäume,

aus der Ostsee geboren.

*

Wächter werden am

Baluster des Schwindels, ein Wanderer

über dem Nebelmeer.

Am Königsstuhl jeder Schritt

eine Brandung.

*

Perlmuttmilchig weihen

die Kreidefelsen ins

Malen ein.

Eine Möwe schwebt ins

Weiße.

Rügen, illuminatio

der Schönheit.

*

Caspar David Friedrich

*

Sentes sombres des

sapins. Racines, humus, et au loin

la lumière.

Insularité des bois, arbres enfantés

en Baltique.

*

Se faire guetteur à

la balustre des vertiges, voyageur au-dessus

de la mer de nuages.

Au Königsstuhl chaque pas est

ressac.

*

Entrer en peinture

au gré des nacres et des lactescences

des falaises de craie.

Une mouette se fond dans

la blancheur.

À Rügen, s’illuminer

d’intense.

https://www.senscritique.com/contact/Francis_Fourcou/34660

Une part de Sachertorte… #carnetdevoyageVienne2

Une part de Sachertorte…

Un moment exquis…

 

 

 

 

 

 

 

 

« Tradition ist nicht die Anbetung der Asche, sondern die Wiedergabe des Feuers. » (« La tradition n’est pas la contemplation idolâtre de la cendre, mais la passation du feu »)

Gustav Mahler

Certes, on pense plutôt à l’Allemagne lorsque l’on évoque les pâtisseries si typiques, évocatrices de nuages de chantilly, de devantures chargées d’immenses créations roboratives et consistantes, de celles qui vous laissent un souvenir inoubliable…

Mais l’Autriche n’est pas en reste, entre la fameuse Linzer Torte, le Apfelstrudel et surtout l’inénarrable Sachertorte. Il est tout bonnement impensable de quitter Vienne sans avoir éveillé ses papilles au gré de la rencontre avec ce gâteau d’exception, au cœur fondant et aux arômes incomparables. J’ai quant à moi décidé que c’était LE gâteau qui me correspondait le plus, à mi-chemin entre les mastodontes allemands, certes crémeux à souhait, mais qui tombent directement sur les hanches, et les légèretés hexagonales sur lesquelles trois poires effilées se battent en duel avec un liseré chocolaté -ce qui ne suffit jamais à combler mes appétences de bec sucré…

Des Sachertorten, à Vienne, vous en trouverez partout, dans toutes les pâtisseries et bien entendu dans chaque café, puisque l’ancienne capitale austro-hongroise regorge d’établissements au charme désuet, aux boiseries discrètes et patinées et aux cuivres rutilants.

Mais la véritable, l’unique, la divinissime tarte Sacher se déguste bien sûr de préférence au sein même du café éponyme, situé à quelques encablures du musée de l’Albertina et de l’office de tourisme. Il est aisément repérable à la foule de gens se pressant sagement, en file policée, à l’entrée de sa devanture, attendant en rang serré l’accès au Saint Graal pâtissier. On viendra vous chercher, vous débarrasser du vestiaire et vous conduire à votre table, dans l’une des deux salles sises de part et d’autre de l’entrée de l’hôtel, comme si vous étiez un invité de marque. Comment, d’ailleurs, ne pas se sentir l’âme aristocratique en trônant dans l’un des fauteuils capitonnés, entouré par les dorures et les tableaux, lorsque l’un des serveurs vient vous demander quel sera votre choix, entre un grand ou un petit Brauner, ce café noir servi avec un petit pot de crème parfumée au café, ou un Mozart, qui est en fait un grand moka parfumé au cherry, pour ne nommer que deux des innombrables possibilités…

Votre Sachertorte vous sera servie agrémentée de délicieuses petites collerettes de papier à l’effigie du lieu, avec le célèbre « S » faisant office d’armoiries, et vous aurez dès lors tout le loisir de plonger dans l’audacieux mariage inventé en l’an de grâce 1832 par le jeune apprenti Franz Sacher, qui, à peine âgé de seize ans, remplaçait son chef pâtissier dans cette confection demandée par le prince Klemenz Wenzel von Metternich. C’est à cette occasion que Franz inventa sa génoise cuite dans un moule rond, puis séparée en deux parties et fourrée de confiture d’abricots chaude avant d’être recouverte d’un glaçage de plusieurs chocolats noirs et consommée avec un nuage de chantilly…

Même si ce gâteau fut un succès lors de sa première apparition à la cour, il fallut attendre la naissance de l’hôtel Sacher, fondé par le fils de Franz, Edouard Sacher, pour que la tarte devienne la star de la carte de la grande maison et très vite l’emblème culinaire national et l’ambassadrice sucrée du savoir-faire autrichien…

C’est surtout la finesse de ce mets qui surprend lors de la mise en bouche, et la légende prête à sa confection une recette secrète que se disputèrent longtemps deux grandes institutions viennoises, avant que la justice ne fasse de l’hôtel Sacher, devant son concurrent du café Demel, le seul détenteur du label « Sachertorte ». Et il se murmure aussi que le gâteau serait encore fabriqué à l’ancienne et à la main, ce qui expliquerait sa texture si fine et si goûteuse.

Mais la Sachertorte est loin d’être l’unique trésor du lieu… C’est bien tout l’établissement qui mérite sa place de choix dans la réputation des hauts-lieux viennois… L’hôtel de luxe et le restaurant mené de main de maître par un chef étoilé viennent couronner le succès d’une saga familiale séculaire. « Sacher », ce seul nom fait partie intégrante du patrimoine viennois, cœur battant de la ville, jouxtant opéra et palais, accueillant en une joyeuse hospitalité musiciens, écrivains et politiques, et surtout le traditionnel dîner de gala au sortir du célèbre bal de l’opéra…

Et bien entendu, c’est tout au long de l’année que les Viennois et les touristes se pressent pour s’attabler dans les salons Mayerling et Metternich, pour siroter un cocktail dans le célèbre « bar bleu » (die blaue Bar), quand ils ne profitent pas du spa avant de se faire livrer une part de Sachertorte directement dans leur chambre… Et, si je dois avouer que j’ai pour le moment trouvé des solutions alternatives pour loger à Vienne, je ne rêve que de devenir une romancière à succès pour enfin goûter aux charmes de ce palace, aristocrate de cœur que je suis…

 

https://www.youtube.com/watch?v=rQgVRKWAdyU

L’hôtel Sacher n’a jamais souffert de la concurrence des géants que sont le Bristol ou le Park Hyatt, au vu de sa qualité de seul hôtel de luxe tenu par une famille et non par une « chaîne », famille qui plus est la même depuis 1945, lorsque la dynastie des premiers propriétaires fut remplacée, après une faillite, par la famille Gürtel, toujours aux commandes du navire…

C’est bien cependant la « patte » de la légendaire Anne Sacher, femme de tête et de cœur, toujours affublée de ses cigares et de ses deux bouledogues français (die Sacher Bullys!) qui a profondément marqué l’établissement, puisque la veuve d’Edouard Sacher a su fédérer diplomates et artistes autour de sa faconde et de sa bienveillance – elle avait même créé une assurance sociale pour son personnel…

     

Excentrique et passionnée, elle avait par exemple brodé elle-même une immense draperie sur laquelle sont encore exposées aujourd’hui dans un hall les signatures de toutes les personnalités ayant séjourné à l’hôtel !

De nombreux portraits de la reine des lieux ornent encore les couloirs du palace, où l’on peut d’ailleurs aussi admirer une impressionnante galerie de têtes couronnées et de personnalités aussi diverses que Sir Elton John ou Sharon Stone en miroir de Sissi ou de Metternich!

 

Et c’est tout l’hôtel qui est ainsi royalement décoré de tableaux, parfaisant l’atmosphère inégalable de luxe et de raffinement alliés à la culture et au savoir, faisant du Sacher un haut-lieu des rendez-vous de l’Histoire, cité dans de nombreux romans, tout comme la Sachertorte, d’ailleurs,  et mis en scène, aussi, dans le film éponyme de 1939 et dans une récente fiction en deux parties coproduite par les chaînes allemandes et autrichiennes ZDF et ORF.

https://www.youtube.com/watch?v=yOGLL8HabjI

https://www.youtube.com/watch?v=WYQlMeBFu9k

L’antichambre du paradis…

                                   

 

 

 

 

 

 

 

Et l’on aime à se souvenir de ces élégantes des siècles passés, froufroutant jusqu’aux fameux « séparées », ces petites alcôves intimistes où les galants retrouvaient leurs bien-aimées après le concert, lorsque l’on ose un instant se prendre soi-même pour un membre de l’aristocratie austro-hongroise, le temps d’un parfum de la Sachertorte…

Anne Sacher devant la nappe brodée par ses soins…

« Typisch für Wien, und nur für Wien, ist nach wie vor, dass die Legenden funktionieren. » (« Ce qui est typique de Vienne, et seulement de Vienne, c’est que les légendes fonctionnent encore »)

Friedrich Torberg

Hôtel Sacher

 

Abricotiers d’antan

fèves fines

d’Afrique un soupçon de

nuage fouetté

or du S ciselé

cristal de

Bohème en discrètes

« séparées »

où murmurent cocottes

corsetées et archiducs

guindés

Sissi sourit suave mirage

 Anna S. brode

signatures

tandis que les élégantes

en crinoline

volettent en mémoire viennoise.

https://www.austria.info/fr/activites/decouverte-culinaire/recettes-autrichiennes/sachertorte

https://www.sacher.com/hotel-sacher-wien/

https://www.zdf.de/filme/das-sacher

 

 

 

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