Le voici revenu, le temps de la lumière,
Celui qui nous rend beaux, celui qui nous rend frères.
Le vent souffle et les eaux en nos villes déferlent,
Mais tels mille palais nous décorons chaumières.
Quand les suies de novembre font des vies des scories,
Et que des brumes blêmes les lambeaux nous étiolent,
Nous saurons ravauder lumignons et bougies,
Petites mains de l’ombre devenues cent lucioles.
Il faudra aux fenêtres piquer tant de lampions
Que la lune pâlira devant nos ribambelles,
Et que l’étoile au ciel, devenue vain fanion,
Sourira de nos nuits qui se font étincelles.
Tu tiendras ma couronne et me dira ton ange,
Quand en Sainte-Lucie je t’offrirai mes hanches.