En attendant tous ces grands oiseaux blancs
Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent,
En vivante étincelle, talisman de merveilles.
Des colliers de bonheur pour conjurer la bile,
Tournesols et lilas aux odorants sommeils.
Parce qu’il ne faut pas emprisonner le soleil
Dans ces boîtes-prisons qui font de nous des fous,
Étalons la lumière sur le mur de nos ciels :
Notre terre infinie, d’Éternité la roue…
La lumière viendra, océan des possibles,
Réconcilier les hommes et la vie et le temps.
Plus besoin de Torah, de Coran ou de Bible :
L’amour aura vaincu, la paix sera enfin.
En attendant tous ces grands oiseaux blancs
Continuons à nous regarder, même de loin.
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Dédié à Marlon qui se reconnaîtra 🙂
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Création de Sabine Aussenac, inspirée de ces vers de Salah Al Hamdani…
http://www.confluences.org/Printemps-des-Poetes-Concours
« Parce qu’il ne faut pas enfermer le soleil
Dans une boîte
Étalons la lumière sur le mur
Et continuons à nous regarder même de loin »
Vidéo imaginée pour le Concours Confluences, à l’occasion du Printemps des Poètes!
-crédits:
* Musiques: Einaudi
* Vidéo tournée au collège Mermoz de Blagnac par l’auteur
* photo « Je suis Charlie » à Alep: Zaina Erhaim
* Poésie et photos Sabine Aussenac.
Image de la lumière sur le mur prise au musée du Catharisme de Mazamet.
Ensemble, au cœur des arts, osons l’Insurrection poétique!